Mastodon

Le cercle des “pouets” disparus…

C’est un nom, ces derniers temps, que l’on retrouve sur toutes les plumes des spécialistes “réseaux sociaux”. Un nom dont la référence n’est pas sans rappeler un âge de glace ! Un animal à poils longs, disparu. 

Son nom ? Mastodon !

La furie Musk sur Tweeter a fait surgir des terres numériques ce réseau social que quelques initiés et passionnés fréquentaient. 

Beaucoup (pas tant que cela en vérité) ont brûlé la statue du commandeur Tweeter.  Prétextant, un danger pour nos données, nos sécurités. La réouverture des comptes interdits faisant craindre une hémorragie de haine et de violences. 

Sans doute. Mais Tweeter est déjà cela. Et celles et ceux qui ont crié aux loups, sont, pour la plupart, restés sur le réseau de Musk.

De mon côté, j’ai testé Mastodon, avant qu’il ne soit déposé sur la place publique. J’y suis revenu, ces derniers temps, avec un peu plus d’assiduité.

Non, je n’ai pas quitté Tweeter. Et je vais décevoir les prédicateurs de seconde zone. Non, le réseau de micro-blogging ne disparaîtra pas !
Il va muer. Mais c’est un autre sujet, nous y reviendrons.

Mastodon ressemble à Tweeter, à le goût de Tweeter, mais ce n’est pas Tweeter.

Déjà dans son inscription. C’est un espace décentralisé. Il vous faut choisir un “serveur”. Ce dernier est géré par des administrateurs qui font office, aussi, de modérateurs. Ils en écrivent les règles. Une sorte de réseau social dans un réseau social.

Pour le reste, vous publiez un Tweet ! Pardon un “Pouet” !

Votre espace d’expression est un peu plus grand : 500 caractères. Vous pouvez insérer des visuels, s’abonner à des profils, liker…

– Faut-il quitter Tweeter pour Mastodon ?

Non !

– Peut-on faire du business sur Mastodon ?

Très clairement non (enfin pas encore) !

– Faut-il alors utiliser aussi Mastodon ?

Pourquoi pas. L’air ambiant y est moins détestable et agressif que chez l’oiseau bleu.

Mais Mastodon est encore qu’un média de niche. Mais qui sait, dans quelques mois, quelques années.

C’est ce qui est passionnant dans les écosystèmes réseaux sociaux, c’est qu’ils sont si imprévisibles que l’on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve. 

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